A French friend and I went to see an art exhibit in Tarascon, “Conversations with Trees.” The gallery was closed, so we strolled in the old city. In front of the City Hall the magnificent linden trees were in bloom with their “volcano of bees.” And so, like that, we ended up having a very pleasant conversation with the trees in Tarascon.
Une amie française voulait voir une exposition d’art à Tarascon, “Conversations avec des Arbres.” La galerie était fermée, alors on s’est baladé dans l’ancienne ville. Dans la rue qui mène à la place de la Mairie, les tilleuls étaient en pleine fleur avec leur “volcan d’abeilles”[1]. Et comme ça, on a eu quand même une très jolie conversation avec les arbres de Tarascon.
[1] “Mon Dieu,” écrivait Colette, “respirer le tilleul quand il est volcan d'abeilles, un buisson de fleurs rousses, le rival de l'oranger, l'insidieux amant, le pollen en pluie d'or, n'est-ce pas assez ? » Et aussi, c’est dans une infusion de tilleuls que le jeune Proust trempe la Madeleine. Cet arbre est si primé en France que 10,000 tilleuls ont été plantés durant la Révolution.
Colette wrote, “ My God, breathing in the linden when it is a volcano of bees, a mass of russet flowers, a rival of the orange tree, insidious lover, the golden rain of pollen, is it not enough?'“ And, Proust famously dipped his madeleine in a cup of tilleul tea. The tree is so prized in France that 10,000 Linden trees were planted throughout the country during the Revolution.